La Règle de St-Denis - Première version
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La Règle de St-Denis - Première version
Aldebert Mer 3 Fév - 23:27
Règle de Saint-Denis
Introduction
L'emblème de l'ordre du St-Sépulcre
Les objectifs de l’ordre du St-Sépulcre
Les frères du St-Sépulcre
Les vœux des frères
De l'obéissance
De la garde de la chasteté
De la pauvreté : charité et vie commune
L’ordre à l’abbaye
Les prieurés ou abbayes
Le chapitre
Le conseil général et le conseil clos
De l'humilité
De la prière et de l'office divin
Des prières aux repas
Du jeûne et de la boisson
Des ablutions
De l’entretient de l’équipement
De la paix
De l’accueil des nouveaux frères
De l’observance et de la lecture de la Règle
L’ordre en campagne
De la discipline au campement
De la discipline sur le champ de bataille
De la prière avant la bataille
Les manquements à la règle
De l'observance et de la lecture de cette Règle
De la correction fraternelle
Les pénalités
Hiérarchie, statuts et responsabilités
Le Grand Prieur
Le frère confesseur
Le frère lieutenant
Le frère trésorier
Les frères supérieurs
Les laïcs
Introduction
L'emblème de l'ordre du St-Sépulcre
Les objectifs de l’ordre du St-Sépulcre
Les frères du St-Sépulcre
Les vœux des frères
De l'obéissance
De la garde de la chasteté
De la pauvreté : charité et vie commune
L’ordre à l’abbaye
Les prieurés ou abbayes
Le chapitre
Le conseil général et le conseil clos
De l'humilité
De la prière et de l'office divin
Des prières aux repas
Du jeûne et de la boisson
Des ablutions
De l’entretient de l’équipement
De la paix
De l’accueil des nouveaux frères
De l’observance et de la lecture de la Règle
L’ordre en campagne
De la discipline au campement
De la discipline sur le champ de bataille
De la prière avant la bataille
Les manquements à la règle
De l'observance et de la lecture de cette Règle
De la correction fraternelle
Les pénalités
Hiérarchie, statuts et responsabilités
Le Grand Prieur
Le frère confesseur
Le frère lieutenant
Le frère trésorier
Les frères supérieurs
Les laïcs
Dernière édition par Aldebert le Mer 28 Juil - 23:08, édité 7 fois
Aldebert- Messages : 557
Date d'inscription : 23/01/2010
Règle de St-Denis - Première version
Aldebert Mer 3 Fév - 23:29
Introduction
Avant tout, très chers frères, aimons Dieu, aimons le prochain: ce sont les commandements qui nous sont donnés en premier. Il n’y a point de plus grande preuve d’amour que de donner sa vie pour Dieu et pour son prochain. Nous portons sur nos épaules le fardeau de la conversion des infidèles, des brebis égarées. Lourde est notre tâche devant la venue imminente du Jugement Dernier. Oui, le chemin sur lequel nous marchons traverse des lieux obscurs, là où le Mal et sa progéniture règnent et foisonnent. Mais bien que cette route soit tachée par notre propre sang, la lumière du Tout-Puissant nous attend à la fin de notre périple, vers le repos éternel et le salut.
L'emblème de l'ordre du St-Sépulcre
L'emblème de l'ordre consiste en un étendard de soie azure portant au centre une croix d'or à quatre bras égaux, potencée et accompagnée de quatre croisettes de même posées en canton. Les croix sont d'or afin de représenter la grande valeur de ce que l'Unique représente pour les fidèles.
Les 4 croisettes et la grande croix centrale ont une signification particulière, liée à la vision prophétique de la Fin des Temps qui fut transmise à Saint-Vorador. Les 4 croisettes symbolisent les 4 anges de la fin des temps, 4 séraphins qui libéreront le courroux de Dieu sur la création lors du Jugement Dernier. La croix centrale représente quant à elle le Divin Messager qui viendra récolter les âmes des justes et qui brûlera celles des impies et des blasphémateurs.
Les objectifs de l'ordre, aussi au nombre de 5, sont représentés par les 4 croisettes et la croix centrale. La croix centrale symbolise l'objectif premier de l'ordre, soit la découverte et la protection du St-Sépulcre. Cet objectif, ainsi que les autres sont décrits ci-dessous.
Les objectifs de l’ordre du St-Sépulcre
Les objectifs de l’ordre furent définis en l’an de grâce 1010 lors de sa fondation. Ils sont présentés ci-dessous selon leur ordre d’importance :
1- La recherche et la protection du St-Sépulcre
D’anciens textes apocryphes mentionnent l’existence d’un tombeau remontant à la fondation du monde, un endroit sacré qui serait le centre de l’univers. Certains visionnaires et prophètes prétendent avoir vu en songe ce sépulcre sacré, saint parmi les saints, seul lieu sur terre où reposerait l’Esprit Saint du Dieu Vivant, mystère incompréhensible pour les hommes. Le Grand Théocrate Adrien IV, dans son infinie sagesse, a reconnu l’importance de vérifier l’exactitude de ces anciennes prophéties. La découverte du St-Sépulcre, comme on le désigne, pourrait bouleverser les fondements mêmes de la Vraie Foi. Le but premier de l’ordre est donc la découverte et la protection de ce lieu saint.
2- La prédication et la préparation au Jugement Dernier
Les prophéties annonçant la venue du Jugement Dernier apparaissent dans les prédications des prophètes les plus anciens de la Vraie Foi. On y parle d’un divin messager qui au jour de la fin des temps séparera les loups des agneaux, récoltera le bon grain et brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point. Les calamités qui ont frappé le monde laissent présager que les temps derniers approchent et que les peuples doivent se repentir pour échapper au châtiment éternel. L’ordre du St-Sépulcre doit prêcher la repentance et la conversion pour assurer le salut des âmes.
3- La protection des lieux saints
En plus de protéger jalousement le St-Sépulcre lorsque sa découverte sera avérée, l’ordre se doit de garder hors de portée des infidèles tous les autres lieux saints de la Vraie Foi, particulièrement les tombeaux des saints, et d’établir des prieurés ou abbayes en ces endroits, aussi reculés soient-ils.
4- La recherche des reliques de la Vraie Foi
L’ordre voue également son existance à la recherche et à la conservation des reliques sacrées de la Vraie Foi. L’ordre se doit aussi de concentrer toutes ses ressources militaires et spirituelles à débusquer, traquer et détruire les fausses reliques appartenant aux religions impies qui foisonnent en ce monde.
5- La conversion des infidèles
Enfin, l’ordre a comme devoir de convertir les infidèles à la parole de l’Unique. L’enseignement spirituel et l’amour du prochain sont la clé dans cette mission qui l’incombe, mais l’épée n’est pas exclue comme outil privilégié pour convertir les infidèles plus hostiles.
Les frères du St-Sépulcre
En faisant vœux de pauvreté, chasteté et obéissance, très chers frères, vous vouez votre vie à l’observance de la Règle de St-Denis. La vie liturgique de l’ordre est votre responsabilité, tout comme l’est l’aspect militaire, diplomatique et politique de l’ordre. Par votre sacerdoce, vous avez aussi le pouvoir de procéder à l'adoubement litturgique des chevaliers laïcs faisant le pélerinage aux lieux saints et ayant mérité cet honneur. Bien que vous soyiez des moines avant toute chose, car voués à Dieu et à sa divine parole, vous vous devez d’être ardemment entraînés dans le maniement des armes, principalement l’épée, la hache, la lance, la dague et le grand bouclier. Parmi vous est choisi par vote le Grand Prieur ou Grand Maître de l’ordre. Par la grâce de Dieu, vous avez autorité sur les chevaliers laïcs et sur les familiers qui vivent dans l’entourage de l’ordre et des lieux saints.
Avant tout, très chers frères, aimons Dieu, aimons le prochain: ce sont les commandements qui nous sont donnés en premier. Il n’y a point de plus grande preuve d’amour que de donner sa vie pour Dieu et pour son prochain. Nous portons sur nos épaules le fardeau de la conversion des infidèles, des brebis égarées. Lourde est notre tâche devant la venue imminente du Jugement Dernier. Oui, le chemin sur lequel nous marchons traverse des lieux obscurs, là où le Mal et sa progéniture règnent et foisonnent. Mais bien que cette route soit tachée par notre propre sang, la lumière du Tout-Puissant nous attend à la fin de notre périple, vers le repos éternel et le salut.
L'emblème de l'ordre du St-Sépulcre
L'emblème de l'ordre consiste en un étendard de soie azure portant au centre une croix d'or à quatre bras égaux, potencée et accompagnée de quatre croisettes de même posées en canton. Les croix sont d'or afin de représenter la grande valeur de ce que l'Unique représente pour les fidèles.
Les 4 croisettes et la grande croix centrale ont une signification particulière, liée à la vision prophétique de la Fin des Temps qui fut transmise à Saint-Vorador. Les 4 croisettes symbolisent les 4 anges de la fin des temps, 4 séraphins qui libéreront le courroux de Dieu sur la création lors du Jugement Dernier. La croix centrale représente quant à elle le Divin Messager qui viendra récolter les âmes des justes et qui brûlera celles des impies et des blasphémateurs.
Les objectifs de l'ordre, aussi au nombre de 5, sont représentés par les 4 croisettes et la croix centrale. La croix centrale symbolise l'objectif premier de l'ordre, soit la découverte et la protection du St-Sépulcre. Cet objectif, ainsi que les autres sont décrits ci-dessous.
Les objectifs de l’ordre du St-Sépulcre
Les objectifs de l’ordre furent définis en l’an de grâce 1010 lors de sa fondation. Ils sont présentés ci-dessous selon leur ordre d’importance :
1- La recherche et la protection du St-Sépulcre
D’anciens textes apocryphes mentionnent l’existence d’un tombeau remontant à la fondation du monde, un endroit sacré qui serait le centre de l’univers. Certains visionnaires et prophètes prétendent avoir vu en songe ce sépulcre sacré, saint parmi les saints, seul lieu sur terre où reposerait l’Esprit Saint du Dieu Vivant, mystère incompréhensible pour les hommes. Le Grand Théocrate Adrien IV, dans son infinie sagesse, a reconnu l’importance de vérifier l’exactitude de ces anciennes prophéties. La découverte du St-Sépulcre, comme on le désigne, pourrait bouleverser les fondements mêmes de la Vraie Foi. Le but premier de l’ordre est donc la découverte et la protection de ce lieu saint.
2- La prédication et la préparation au Jugement Dernier
Les prophéties annonçant la venue du Jugement Dernier apparaissent dans les prédications des prophètes les plus anciens de la Vraie Foi. On y parle d’un divin messager qui au jour de la fin des temps séparera les loups des agneaux, récoltera le bon grain et brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point. Les calamités qui ont frappé le monde laissent présager que les temps derniers approchent et que les peuples doivent se repentir pour échapper au châtiment éternel. L’ordre du St-Sépulcre doit prêcher la repentance et la conversion pour assurer le salut des âmes.
3- La protection des lieux saints
En plus de protéger jalousement le St-Sépulcre lorsque sa découverte sera avérée, l’ordre se doit de garder hors de portée des infidèles tous les autres lieux saints de la Vraie Foi, particulièrement les tombeaux des saints, et d’établir des prieurés ou abbayes en ces endroits, aussi reculés soient-ils.
4- La recherche des reliques de la Vraie Foi
L’ordre voue également son existance à la recherche et à la conservation des reliques sacrées de la Vraie Foi. L’ordre se doit aussi de concentrer toutes ses ressources militaires et spirituelles à débusquer, traquer et détruire les fausses reliques appartenant aux religions impies qui foisonnent en ce monde.
5- La conversion des infidèles
Enfin, l’ordre a comme devoir de convertir les infidèles à la parole de l’Unique. L’enseignement spirituel et l’amour du prochain sont la clé dans cette mission qui l’incombe, mais l’épée n’est pas exclue comme outil privilégié pour convertir les infidèles plus hostiles.
Les frères du St-Sépulcre
En faisant vœux de pauvreté, chasteté et obéissance, très chers frères, vous vouez votre vie à l’observance de la Règle de St-Denis. La vie liturgique de l’ordre est votre responsabilité, tout comme l’est l’aspect militaire, diplomatique et politique de l’ordre. Par votre sacerdoce, vous avez aussi le pouvoir de procéder à l'adoubement litturgique des chevaliers laïcs faisant le pélerinage aux lieux saints et ayant mérité cet honneur. Bien que vous soyiez des moines avant toute chose, car voués à Dieu et à sa divine parole, vous vous devez d’être ardemment entraînés dans le maniement des armes, principalement l’épée, la hache, la lance, la dague et le grand bouclier. Parmi vous est choisi par vote le Grand Prieur ou Grand Maître de l’ordre. Par la grâce de Dieu, vous avez autorité sur les chevaliers laïcs et sur les familiers qui vivent dans l’entourage de l’ordre et des lieux saints.
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Re: La Règle de St-Denis - Première version
Aldebert Mer 3 Fév - 23:31
Les vœux des frères
De l'obéissance
Obéissez à celui qui a autorité sur vous comme à un père, et plus encore au Grand Prieur qui a la charge de vous tous. Veiller à l'observation de toutes ces prescriptions, ne laisser passer par négligence aucun manquement mais amender et corriger, telle est la charge de votre supérieur. Pour ce qui dépasserait ses moyens ou ses forces, qu'il en réfère au Grand Prieur dont l'autorité sur vous est plus grande.
Quant au Grand Prieur, qu'il ne s'estime pas heureux de dominer au nom de son autorité mais de servir par amour. Que l'honneur, devant vous, lui revienne de la première place; que la crainte, devant Dieu, le maintienne à vos pieds. Qu'il s'offre à tous comme un modèle de bonnes œuvres. Qu'il reprenne les turbulents, encourage les pusillanimes, soutienne les faibles; qu'il soit patient à l'égard de tous. Empressé lui-même à la vie régulière, qu'en se faisant craindre il la maintienne. Et bien que l'un et l'autre soient nécessaires, qu'il recherche auprès de vous l'affection plutôt que la crainte, se rappelant sans cesse que c'est à Dieu qu'il aura à rendre compte de vous. Car, parmi vous, plus la place est élevée, plus elle est dangereuse.
De la garde de la chasteté
Pas de singularités dans votre tenue; ne cherchez pas à plaire par vos vêtements, mais par votre manière de vivre. Si vous sortez, marchez ensemble; à l'arrivée, restez ensemble. Dans votre démarche, votre maintien, tous vos gestes, n'offensez le regard de personne; mais que tout s'accorde avec la sainteté de votre état.
Que votre regard ne se fixe sur aucune femme. En vos allées et venues, il ne vous est pas défendu de voir des femmes; ce qui est coupable, c'est le désir que l'on accepte en soi, ou que l'on voudrait provoquer chez autrui. La convoitise s'éprouve et se provoque non seulement par un sentiment secret, mais aussi par ce que l'on manifeste. Ne dites pas: mon coeur est chaste si vos yeux ne le sont pas. L'oeil impudique dénonce le coeur impudique. Quand, même sans paroles, l'échange des regards manifeste l'impureté des coeurs, chacun se complaisant en l'autre selon la concupiscence de la chair, les corps ont beau demeurer intacts de toute souillure, la chasteté, quant à elle, est en fuite.
Quand donc vous êtes ensemble, au temple et partout où il y a des femmes, veillez mutuellement sur votre chasteté; car Dieu qui habite en vous, par ce moyen même veillera par vous sur vous.
De la pauvreté
Tous les avoirs que possédait un frère avant d'entrer au service de l'ordre deviennent la propriété de l'ordre et sont remis au bons soins du frère trésorier. Chaque frère n'a droit de posséder sur lui en argent sonnant que le stricte nécessaire pour accomplir ce que son supérieur lui a demandé. Tout le reste doit demeurer dans le trésor de l'ordre.
De l'obéissance
Obéissez à celui qui a autorité sur vous comme à un père, et plus encore au Grand Prieur qui a la charge de vous tous. Veiller à l'observation de toutes ces prescriptions, ne laisser passer par négligence aucun manquement mais amender et corriger, telle est la charge de votre supérieur. Pour ce qui dépasserait ses moyens ou ses forces, qu'il en réfère au Grand Prieur dont l'autorité sur vous est plus grande.
Quant au Grand Prieur, qu'il ne s'estime pas heureux de dominer au nom de son autorité mais de servir par amour. Que l'honneur, devant vous, lui revienne de la première place; que la crainte, devant Dieu, le maintienne à vos pieds. Qu'il s'offre à tous comme un modèle de bonnes œuvres. Qu'il reprenne les turbulents, encourage les pusillanimes, soutienne les faibles; qu'il soit patient à l'égard de tous. Empressé lui-même à la vie régulière, qu'en se faisant craindre il la maintienne. Et bien que l'un et l'autre soient nécessaires, qu'il recherche auprès de vous l'affection plutôt que la crainte, se rappelant sans cesse que c'est à Dieu qu'il aura à rendre compte de vous. Car, parmi vous, plus la place est élevée, plus elle est dangereuse.
De la garde de la chasteté
Pas de singularités dans votre tenue; ne cherchez pas à plaire par vos vêtements, mais par votre manière de vivre. Si vous sortez, marchez ensemble; à l'arrivée, restez ensemble. Dans votre démarche, votre maintien, tous vos gestes, n'offensez le regard de personne; mais que tout s'accorde avec la sainteté de votre état.
Que votre regard ne se fixe sur aucune femme. En vos allées et venues, il ne vous est pas défendu de voir des femmes; ce qui est coupable, c'est le désir que l'on accepte en soi, ou que l'on voudrait provoquer chez autrui. La convoitise s'éprouve et se provoque non seulement par un sentiment secret, mais aussi par ce que l'on manifeste. Ne dites pas: mon coeur est chaste si vos yeux ne le sont pas. L'oeil impudique dénonce le coeur impudique. Quand, même sans paroles, l'échange des regards manifeste l'impureté des coeurs, chacun se complaisant en l'autre selon la concupiscence de la chair, les corps ont beau demeurer intacts de toute souillure, la chasteté, quant à elle, est en fuite.
Quand donc vous êtes ensemble, au temple et partout où il y a des femmes, veillez mutuellement sur votre chasteté; car Dieu qui habite en vous, par ce moyen même veillera par vous sur vous.
De la pauvreté
Tous les avoirs que possédait un frère avant d'entrer au service de l'ordre deviennent la propriété de l'ordre et sont remis au bons soins du frère trésorier. Chaque frère n'a droit de posséder sur lui en argent sonnant que le stricte nécessaire pour accomplir ce que son supérieur lui a demandé. Tout le reste doit demeurer dans le trésor de l'ordre.
Dernière édition par Aldebert le Jeu 18 Mar - 0:22, édité 1 fois
Aldebert- Messages : 557
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Re: La Règle de St-Denis - Première version
Aldebert Mer 3 Fév - 23:33
L’ordre à l’abbaye
Les prieurés ou abbayes
Qu’en chaque lieu saint du Pays des Sables soit érigé un prieuré regroupant au moins 5 frères. Que l’un d’eux soit nommé frère supérieur afin de veiller sur les autres et voir au respect de la Règle en ce sanctuaire. Et si plus de 10 frères y établissent résidence par la volonté de Dieu, que l’on y érige un véritable abbaye, afin que la gloire de l’unique y soit chanté chaque jour. Que les saintes reliques de la Vraie Foi y soient conservées et jalousement protégées des mains des infidèles, car la profanation des reliques et des lieux saints par les impies est la pire des abominations.
Le chapitre
Le chapitre est le rassemblement des frères et seuls les frères peuvent y participer. Les discussions concernant la vie régulière des frères ou tout autre sujet de grande importance, tels que les enjeux relatifs aux lieux saints, aux reliques ou à la prédication du Jugement Dernier sont tenues lors des chapitres. Le comparution d'un frère accusé d'avoir dérogé à la règle se fait aussi en chapître. Les chevaliers de l’ordre peuvent prendre part au conseil de l’ordre mais pas au chapitre, ni aucun autre laïcs ou personne étrangère à l'ordre.
Lorsque le Grand Prieur ou un autre frère convoque un chapitre, tous les frères présents se doivent d’y assister, à moins que l’on ne leur ait déjà donné une autre tâche d’une extrême importance. Ne pas répondre à l’appel du chapitre sans raison valable constitue un manquement grave à la Règle.
Le Grand Prieur ou le frère en présence ayant la plus haute autorité s’assure que le chapitre est tenu dans la discrétion, en un endroit retiré. Le chapitre débute toujours par la prière du Pater Noster, suite à quoi, le frère ayant convoqué le chapitre s’avance devant les autres et expose le ou les points qui seront discutés. Les échanges doivent être tenus dans le respect de chacun et dans la paix. Et que si un frère désire parler, qu’il lève la main en silence et que le frère ayant la plus haute autorité lui donne la parole lorsque son tour est venu.
S'il y a un jugement à porter, le Grand Prieur, s’il est présent, entendra les propositions de chaque frère souhaitant exposer son point de vue devant le chapitre et rendra sa décision sur-le-champ ou après délibération. Si le Grand Prieur est absent et qu’il s’agit d’une décision de grande importance, au moins 2 frères (généralement de points de vue différents) seront chargés d’informer le Grand Prieur des propositions entendues afin qu’il puisse prendre une décision éclairée.
Le conseil général et le conseil clos
Le conseil général est le rassemblement de tous les membres de l'ordre du St-Sépulcre, qu'ils soient frères réguliers ou laïcs. Le conseil peut être généralement convoqué par un frère ou un chevalier laïcs sans autorisation particulière, mais tout autre laïc n'étant pas chevalier et souhaitant convoquer le conseil général doit d'abord justifier sa requête devant le Grand Prieur. Le conseil clos, cependant, n'est pas ouvert aux laïcs qui ne sont pas chevaliers.
Le modus operandi en conseil n'est pas différent qu'en chapitre. Il débute par la prière du Pater Noster, avant d'enchaîner avec l'ordre du jour. La personne ayant convoquée le conseil s'avance alors pour expliquer ce qui doit être discuté durant le conseil. Les débats sont tenus de la même façon qu'en chapitre et la décision finale pour tout sujet de littige est rendue par le Grand Prieur.
De la charité et la vie commune
Et voici les prescriptions sur votre manière de vivre dans le prieuré ou l’abbaye. Tout d'abord, pourquoi êtes-vous réunis sinon pour habiter ensemble dans l'unanimité, ne faisant qu'un cœur et qu'une âme en Dieu. Ne dites pas « ceci m'appartient »; mais que, pour vous, tout soit en commun. Que votre supérieur distribue à chacun le vivre et le couvert non pas selon un principe d'égalité -- ni vos forces ni vos santés ne sont égales -- mais bien plutôt selon les besoins de chacun. Lisez en effet les disciples de l’Unique dans les Écritures: pour eux tout était en commun, et l'on distribuait à chacun selon son besoin.
De l'humilité
Que les frères de l’ordre n'aillent pas orgueilleusement tête haute parce qu'ils ont désormais pour compagnons des gens qu'auparavant ils n'auraient pas osé approcher. Que leur cœur plutôt s'élève, sans chercher les vanités de la terre. Les monastères n'auraient d'utilité que pour les riches et non pour les pauvres, s'ils devenaient lieu d'humble abaissement pour les premiers, d'enflure pour les autres.
De leur côté ceux qui étaient antérieurement des gens considérés ne seront pas dédaigneux à l'égard de leurs frères venus de la pauvreté dans cette société sainte. S'ils cherchent à se glorifier, que ce ne soit pas de la richesse et du prestige de leur parenté, mais bien plutôt du fait de donner leur vie pour la sauvegarde des lieux saints et des saintes reliques.
Vivez donc tous dans l'unanimité et la concorde, et honorez mutuellement en vous Dieu, dont vous avez été faits les temples.
De la prière et de l'office divin
Les frères d'un même prieuré ou, lorsque l'ordre est en campagne, d'un même bataillon, doivent se regrouper pour l'office divin selon les heures prescrites. En campagne et à la guerre, le Grand Prieur et le frère confesseur guideront les autres frères de façon à déterminer ce qui peut être omis et ce qui ne doit pas être négligé. Car la foi et la prière sont les premières armes du soldat de Dieu.
Les laudes: il s'agit de l'office de l'aurore où l'on rend grâce pour le jour qui se lève par des psaumes de louanges.
Les vêpres: il s'agit de l'office du soir que l'on célèbre après le souper. Il commémore la création du monde et en célèbre la beauté.
La vigile: il s'agit de l'office de nuit que l'on célèbre afin d'éviter d'entrer en tentation par les forces du Mal.
Soyez assidus aux prières, aux heures et aux temps fixés. Tous les frères doivent savoir prononcer le Pater Noster ainsi que le Benedicite qui sont les prières de base de tout croyant aimant Dieu.
Quand vous priez Dieu avec des psaumes et des hymnes, portez dans votre cœur ce que profèrent vos lèvres. Ne chantez que ce qui est prescrit; ce qui n'est pas indiqué pour être chanté ne doit pas être chanté.
Des prières aux repas
Avant chaque repas, que le frère confesseur, le Grand Prieur ou le frère supérieur dise le benedicite et que chaque frère joigne sa voix à cette prière.
À table, lorsque le frère confesseur est disposé à faire la lecture, écoutez-la sans bruit et sans discussion, jusqu'à la fin du repas. Que votre bouche ne soit pas seule à prendre nourriture; que vos oreilles aussi aient faim de la parole de Dieu.
Du jeûne et de la boisson
Domptez votre chair par le jeûne et l'abstinence dans la nourriture, autant que la santé le permet. Celui qui ne peut pas jeûner doit à tout le moins ne pas prendre de nourriture en dehors de l'heure des repas, sauf en cas de maladie. Mais quand vient l’heure de la guerre contre les infidèles, il n’est pas convenable de jeûner. Le corps et l’âme du soldat de Dieu doivent être prêts pour l’épreuve ultime.
Et à chaque occasion où il vous est possible de rendre hommage à Saint-Soulard, faites-le dans la dignité, sans toutefois chercher à trop ménager le fruit de la vigne.
Des ablutions
Ne pas refuser les bains, si la santé l'exige. Même y répugnerait-on, sur l'ordre du frère supérieur ou du Grand Prieur, on fera ce qui est nécessaire pour la santé. Qu'on ne cède pas au caprice de celui qui réclame un bain, si ce traitement n'est pas opportun. Quand quelque chose fait plaisir en effet, on s'imagine que cela fait du bien, même si c'est en réalité nuisible.
De l’entretient de l’équipement
À chaque frère appartient la responsabilité d'assurer la propreté des habits qu'il porte. Cependant, il ne faut pas qu'un souci excessif de propreté dans les habits provoque quelques taches intérieures dans l'âme.
Que chaque frère veille à garder en bon état son épée, sa lance et son bouclier, ainsi que son haubert et tout son harnachement. Chaque fois que l’ordre se regroupe pour la bataille, que l’équipement de chaque frère soit fin prêt à servir pour la protection de la Terre Sainte. Il n'est plus temps d'appeler le forgeron pour réparer arme ou armure lorsque la guerre est imminente. Un frère négligent à ce sujet commet une faute grave et doit être châtié en conséquence de sa faute.
De la paix
Qu’il n’y ait point de litiges entre vous; ou alors mettez-y fin au plus vite; que votre colère ne se développe pas en haine et ne rende votre âme homicide. Car tel que nous révèlent les saintes écritures : « Celui qui hait son frère est homicide ».
Quiconque blesse autrui par injure, mauvais propos, accusation directe, se préoccupera de réparer le plus tôt possible; et que l'offensé pardonne sans récriminer. Si l'offense a été réciproque, que l'on se pardonne réciproquement ses torts, à cause de vos prières qui doivent être d'autant plus saintes qu'elles sont plus fréquentes.
De l’accueil des nouveaux frères
Ne soyez pas trop hâtif à recevoir un nouveau frère dans vos rangs, laissez-lui d'abord prouver qu'il est digne et capable de joindre l'ordre. Méfiez-vous de ceux qui ont pour toute chose une opinion ferme et qui la font entendre à toute occasion, car cela dénote un manque de sagesse et la sagesse est un des premiers dons de Dieu.
Le postulant doit, lors de la remise de sa candidature, effectuer un chemin de croix afin de prouver son humilité et son obéissance. Lors de cette épreuve, le postulant accompagné des frères du St-Sépulcre, se vêtira de la façon la plus humble et se flagellera le dos tout en traversant pied nu une ville ou un bourg d'importance.
Un postulant devrait normalement avoir marché au moins une année dans les sandales d'un frère et avoir démontré sa foi, sa vaillance, son courage et son esprit de partage et de charité avant d'être admis dans l'ordre en tant que frère du St-Sépulcre. Un postulant issu d'un autre ordre ou reconnu pour posséder ces virtues peut être admis plus rapidement, selon le jugement du Grand Prieur.
La cérémonie de réception d'un frère est un événement très important auquel tous les frères, dans la mesure du possible, doivent assister. La cérémonie se tient généralement sous les lueurs de l'aube. Elle peut prendre place en des endroits bien différents, mais toujours empreints d'une signification particulière. Ce peut être le tombeau d'un saint, le sommet d'une colline sacrée, un champ de bataille où sont morts des martyrs de la Vraie Foi, etc.
La cérémonie se termine par la remise de l'habit qui confirme l'acceptation dans l'ordre du nouveau frère.
De l'observance et de la lecture de la Règle
Puisse le Seigneur vous donner d'observer tout cela avec amour, en êtres épris de beauté spirituelle et dont l'excellence de la vie exhale l'excellent parfum de Dieu, non comme des esclaves sous le régime de la loi, mais en hommes libres sous le régime de la grâce.
Que ce livret vous soit comme un miroir pour vous regarder; et de peur que l'oubli n'entraîne des négligences, qu'on vous le lise chaque semaine. Si vous vous trouvez fidèles à l'égard de ce qui est écrit, rendez grâce au Seigneur dispensateur de tout bien. Si par contre quelqu'un se découvre en défaut, qu'il regrette le passé, veille à l'avenir, priant notre Père de lui remettre sa dette et de ne pas le soumettre à la tentation.
Les prieurés ou abbayes
Qu’en chaque lieu saint du Pays des Sables soit érigé un prieuré regroupant au moins 5 frères. Que l’un d’eux soit nommé frère supérieur afin de veiller sur les autres et voir au respect de la Règle en ce sanctuaire. Et si plus de 10 frères y établissent résidence par la volonté de Dieu, que l’on y érige un véritable abbaye, afin que la gloire de l’unique y soit chanté chaque jour. Que les saintes reliques de la Vraie Foi y soient conservées et jalousement protégées des mains des infidèles, car la profanation des reliques et des lieux saints par les impies est la pire des abominations.
Le chapitre
Le chapitre est le rassemblement des frères et seuls les frères peuvent y participer. Les discussions concernant la vie régulière des frères ou tout autre sujet de grande importance, tels que les enjeux relatifs aux lieux saints, aux reliques ou à la prédication du Jugement Dernier sont tenues lors des chapitres. Le comparution d'un frère accusé d'avoir dérogé à la règle se fait aussi en chapître. Les chevaliers de l’ordre peuvent prendre part au conseil de l’ordre mais pas au chapitre, ni aucun autre laïcs ou personne étrangère à l'ordre.
Lorsque le Grand Prieur ou un autre frère convoque un chapitre, tous les frères présents se doivent d’y assister, à moins que l’on ne leur ait déjà donné une autre tâche d’une extrême importance. Ne pas répondre à l’appel du chapitre sans raison valable constitue un manquement grave à la Règle.
Le Grand Prieur ou le frère en présence ayant la plus haute autorité s’assure que le chapitre est tenu dans la discrétion, en un endroit retiré. Le chapitre débute toujours par la prière du Pater Noster, suite à quoi, le frère ayant convoqué le chapitre s’avance devant les autres et expose le ou les points qui seront discutés. Les échanges doivent être tenus dans le respect de chacun et dans la paix. Et que si un frère désire parler, qu’il lève la main en silence et que le frère ayant la plus haute autorité lui donne la parole lorsque son tour est venu.
S'il y a un jugement à porter, le Grand Prieur, s’il est présent, entendra les propositions de chaque frère souhaitant exposer son point de vue devant le chapitre et rendra sa décision sur-le-champ ou après délibération. Si le Grand Prieur est absent et qu’il s’agit d’une décision de grande importance, au moins 2 frères (généralement de points de vue différents) seront chargés d’informer le Grand Prieur des propositions entendues afin qu’il puisse prendre une décision éclairée.
Le conseil général et le conseil clos
Le conseil général est le rassemblement de tous les membres de l'ordre du St-Sépulcre, qu'ils soient frères réguliers ou laïcs. Le conseil peut être généralement convoqué par un frère ou un chevalier laïcs sans autorisation particulière, mais tout autre laïc n'étant pas chevalier et souhaitant convoquer le conseil général doit d'abord justifier sa requête devant le Grand Prieur. Le conseil clos, cependant, n'est pas ouvert aux laïcs qui ne sont pas chevaliers.
Le modus operandi en conseil n'est pas différent qu'en chapitre. Il débute par la prière du Pater Noster, avant d'enchaîner avec l'ordre du jour. La personne ayant convoquée le conseil s'avance alors pour expliquer ce qui doit être discuté durant le conseil. Les débats sont tenus de la même façon qu'en chapitre et la décision finale pour tout sujet de littige est rendue par le Grand Prieur.
De la charité et la vie commune
Et voici les prescriptions sur votre manière de vivre dans le prieuré ou l’abbaye. Tout d'abord, pourquoi êtes-vous réunis sinon pour habiter ensemble dans l'unanimité, ne faisant qu'un cœur et qu'une âme en Dieu. Ne dites pas « ceci m'appartient »; mais que, pour vous, tout soit en commun. Que votre supérieur distribue à chacun le vivre et le couvert non pas selon un principe d'égalité -- ni vos forces ni vos santés ne sont égales -- mais bien plutôt selon les besoins de chacun. Lisez en effet les disciples de l’Unique dans les Écritures: pour eux tout était en commun, et l'on distribuait à chacun selon son besoin.
De l'humilité
Que les frères de l’ordre n'aillent pas orgueilleusement tête haute parce qu'ils ont désormais pour compagnons des gens qu'auparavant ils n'auraient pas osé approcher. Que leur cœur plutôt s'élève, sans chercher les vanités de la terre. Les monastères n'auraient d'utilité que pour les riches et non pour les pauvres, s'ils devenaient lieu d'humble abaissement pour les premiers, d'enflure pour les autres.
De leur côté ceux qui étaient antérieurement des gens considérés ne seront pas dédaigneux à l'égard de leurs frères venus de la pauvreté dans cette société sainte. S'ils cherchent à se glorifier, que ce ne soit pas de la richesse et du prestige de leur parenté, mais bien plutôt du fait de donner leur vie pour la sauvegarde des lieux saints et des saintes reliques.
Vivez donc tous dans l'unanimité et la concorde, et honorez mutuellement en vous Dieu, dont vous avez été faits les temples.
De la prière et de l'office divin
Les frères d'un même prieuré ou, lorsque l'ordre est en campagne, d'un même bataillon, doivent se regrouper pour l'office divin selon les heures prescrites. En campagne et à la guerre, le Grand Prieur et le frère confesseur guideront les autres frères de façon à déterminer ce qui peut être omis et ce qui ne doit pas être négligé. Car la foi et la prière sont les premières armes du soldat de Dieu.
Les laudes: il s'agit de l'office de l'aurore où l'on rend grâce pour le jour qui se lève par des psaumes de louanges.
Les vêpres: il s'agit de l'office du soir que l'on célèbre après le souper. Il commémore la création du monde et en célèbre la beauté.
La vigile: il s'agit de l'office de nuit que l'on célèbre afin d'éviter d'entrer en tentation par les forces du Mal.
Soyez assidus aux prières, aux heures et aux temps fixés. Tous les frères doivent savoir prononcer le Pater Noster ainsi que le Benedicite qui sont les prières de base de tout croyant aimant Dieu.
Quand vous priez Dieu avec des psaumes et des hymnes, portez dans votre cœur ce que profèrent vos lèvres. Ne chantez que ce qui est prescrit; ce qui n'est pas indiqué pour être chanté ne doit pas être chanté.
Des prières aux repas
Avant chaque repas, que le frère confesseur, le Grand Prieur ou le frère supérieur dise le benedicite et que chaque frère joigne sa voix à cette prière.
À table, lorsque le frère confesseur est disposé à faire la lecture, écoutez-la sans bruit et sans discussion, jusqu'à la fin du repas. Que votre bouche ne soit pas seule à prendre nourriture; que vos oreilles aussi aient faim de la parole de Dieu.
Du jeûne et de la boisson
Domptez votre chair par le jeûne et l'abstinence dans la nourriture, autant que la santé le permet. Celui qui ne peut pas jeûner doit à tout le moins ne pas prendre de nourriture en dehors de l'heure des repas, sauf en cas de maladie. Mais quand vient l’heure de la guerre contre les infidèles, il n’est pas convenable de jeûner. Le corps et l’âme du soldat de Dieu doivent être prêts pour l’épreuve ultime.
Et à chaque occasion où il vous est possible de rendre hommage à Saint-Soulard, faites-le dans la dignité, sans toutefois chercher à trop ménager le fruit de la vigne.
Des ablutions
Ne pas refuser les bains, si la santé l'exige. Même y répugnerait-on, sur l'ordre du frère supérieur ou du Grand Prieur, on fera ce qui est nécessaire pour la santé. Qu'on ne cède pas au caprice de celui qui réclame un bain, si ce traitement n'est pas opportun. Quand quelque chose fait plaisir en effet, on s'imagine que cela fait du bien, même si c'est en réalité nuisible.
De l’entretient de l’équipement
À chaque frère appartient la responsabilité d'assurer la propreté des habits qu'il porte. Cependant, il ne faut pas qu'un souci excessif de propreté dans les habits provoque quelques taches intérieures dans l'âme.
Que chaque frère veille à garder en bon état son épée, sa lance et son bouclier, ainsi que son haubert et tout son harnachement. Chaque fois que l’ordre se regroupe pour la bataille, que l’équipement de chaque frère soit fin prêt à servir pour la protection de la Terre Sainte. Il n'est plus temps d'appeler le forgeron pour réparer arme ou armure lorsque la guerre est imminente. Un frère négligent à ce sujet commet une faute grave et doit être châtié en conséquence de sa faute.
De la paix
Qu’il n’y ait point de litiges entre vous; ou alors mettez-y fin au plus vite; que votre colère ne se développe pas en haine et ne rende votre âme homicide. Car tel que nous révèlent les saintes écritures : « Celui qui hait son frère est homicide ».
Quiconque blesse autrui par injure, mauvais propos, accusation directe, se préoccupera de réparer le plus tôt possible; et que l'offensé pardonne sans récriminer. Si l'offense a été réciproque, que l'on se pardonne réciproquement ses torts, à cause de vos prières qui doivent être d'autant plus saintes qu'elles sont plus fréquentes.
De l’accueil des nouveaux frères
Ne soyez pas trop hâtif à recevoir un nouveau frère dans vos rangs, laissez-lui d'abord prouver qu'il est digne et capable de joindre l'ordre. Méfiez-vous de ceux qui ont pour toute chose une opinion ferme et qui la font entendre à toute occasion, car cela dénote un manque de sagesse et la sagesse est un des premiers dons de Dieu.
Le postulant doit, lors de la remise de sa candidature, effectuer un chemin de croix afin de prouver son humilité et son obéissance. Lors de cette épreuve, le postulant accompagné des frères du St-Sépulcre, se vêtira de la façon la plus humble et se flagellera le dos tout en traversant pied nu une ville ou un bourg d'importance.
Un postulant devrait normalement avoir marché au moins une année dans les sandales d'un frère et avoir démontré sa foi, sa vaillance, son courage et son esprit de partage et de charité avant d'être admis dans l'ordre en tant que frère du St-Sépulcre. Un postulant issu d'un autre ordre ou reconnu pour posséder ces virtues peut être admis plus rapidement, selon le jugement du Grand Prieur.
La cérémonie de réception d'un frère est un événement très important auquel tous les frères, dans la mesure du possible, doivent assister. La cérémonie se tient généralement sous les lueurs de l'aube. Elle peut prendre place en des endroits bien différents, mais toujours empreints d'une signification particulière. Ce peut être le tombeau d'un saint, le sommet d'une colline sacrée, un champ de bataille où sont morts des martyrs de la Vraie Foi, etc.
La cérémonie se termine par la remise de l'habit qui confirme l'acceptation dans l'ordre du nouveau frère.
De l'observance et de la lecture de la Règle
Puisse le Seigneur vous donner d'observer tout cela avec amour, en êtres épris de beauté spirituelle et dont l'excellence de la vie exhale l'excellent parfum de Dieu, non comme des esclaves sous le régime de la loi, mais en hommes libres sous le régime de la grâce.
Que ce livret vous soit comme un miroir pour vous regarder; et de peur que l'oubli n'entraîne des négligences, qu'on vous le lise chaque semaine. Si vous vous trouvez fidèles à l'égard de ce qui est écrit, rendez grâce au Seigneur dispensateur de tout bien. Si par contre quelqu'un se découvre en défaut, qu'il regrette le passé, veille à l'avenir, priant notre Père de lui remettre sa dette et de ne pas le soumettre à la tentation.
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Re: La Règle de St-Denis - Première version
Aldebert Mer 3 Fév - 23:39
L’ordre en campagne
De la discipline au campement
Autant votre âme doit être pure et libérée de toute souillure, autant votre milieu de vie doit être ordonné et bien tenu. Tout comme le frère supérieur l'exige au prieuré, que le campement soit gardé en ordre et que toute chose soit bien rangée. Les boucliers et les armes, tout particulièrement, ne doivent pas être éparpillés et laissés au sol dans le désordre. Les boucliers doivent être redressés et convenablement placés de façon à ce que la sainte croix peinte sur ces derniers soit toujours visible.
Lorsque le campement s'établit, que la première chose installée à la vue de tous soit l'étendard de l'ordre et qu'on le place de façon à ce qu'il flotte le plus haut possible et qu'il domine le campement, comme Dieu règne sur les hommes. Si l'étendard est la première chose que l'on déploie sur le campement, qu'il soit aussi la dernière chose que l'on retire en levant le camp.
Qu'on détermine, dans le campement, un endroit approprié pour la confession des frères. Il peut s'agir d'un tente si elle est suffisament vaste et tranquile, mais il peut s'agir par ailleurs d'un lieu extérieur, à l'écart des vas-et-viens, où les frères pourront se confesser dans l'intimité.
Que les frères s'entraident lors du montage et démontage des tentes et du rangement des bagages. Que personne ne travaille pour soi; mais que tous vos travaux se fassent en commun, avec plus d'empressement, de constance et de zèle que si chacun s'occupait exclusivement de ses propres affaires. La charité en effet, comme il est écrit, ne recherche pas ses intérêts; cela veut dire qu'elle fait passer ce qui est commun avant ce qui est personnel, et non ce qui est personnel avant ce qui est commun. Plus vous aurez souci du bien commun avant votre bien propre, plus vous découvrirez vos progrès. Dans l'usage de toutes ces choses nécessaires qui passent, que la prééminence soit à la charité, qui demeure.
De la discipline sur le champ de bataille
La première raison d'être de l'ordre est la protection des lieux saints et particulièrement le St-Sépulcre. Les impies et les blasphémateurs n'auront de cesse de vouloir ravir des mains des croyants ce qui appartient de droit à l'Église de Dieu. Nous devons donc en toute chose être prêts à lever les armes et à démontrer une discipline et une efficacité exemplaire sur le champ de bataille.
Pour cela, rendons grâce à Dieu de nous donner la force et la sagesse du saint chevalier et respectons en toutes circonstances les 5 précepts suivants:
1- Que tous les frères soient en tout temps attentifs aux ordres donnés par le Grand Prieur et obéhissent sans aucune hésitation.
2- Aucun frère ne doit prendre quelque initiative que ce soit (charger, se replier, etc.) sans en avoir reçu l'ordre
3- Lorsque le frère lieutenant mène l'ost à la bataille, tous doivent lui obéir comme s'il s'agissait du Grand Prieur lui-même.
4- Toute communication adressée au Grand Prieur doit est soumise au frère-lieutenant qui se chargera de transmettre le message selon la pertinence et les ciconstances
5- La formation de marche privilégiée est la colonne de 2, à moins que le Grand Prieur n'ait ordonné autrement. Les frères vont d'abord, avec le Grand Prieur en tête, suivis des chevaliers et finalement des autres laïcs de l'ordre.
Manquer à l'une ou l'autre de ces prescriptions constitue l'une des pires fautes que peut commettre un frère, car ce faisant il met en danger sa vie et celle de tous ses frères.
Par ailleurs, le Grand Prieur, dans sa fonction de chef miliataire de l'ordre, doit mettre à jour le Manuscrit de Guerre, qui décrit certaines stratégies et formations susceptibles d'être employées au combat ainsi que l'interprétation des principaux ordres sur le champ de bataille. Tous les frères doivent connaître ce manuscrit et en posséder une copie.
De la prière avant la bataille
La prière et la confession sont la nourriture de l'âme et lui rendent sa vigueur. Ainsi, que tous les frères prient avec ferveur avant chaque bataille et qu'ils confessent aussi tous leurs péchés. Car un soldat sans péché plait à Dieu et ainsi, s'il advenait qu'il meure en martyre au nom de l'Unique, son âme serait assurément élevée dans la gloire du Ciel.
Quand l'engagement avec les infidèles est imminent, que les frères s'agenouillent donc tous sur le champ de bataille et que le frère confesseur ou le Grand Prieur prononce un psaume suivi du Pater Noster. Puis, si cela n'a pu être fait au campement ou au prieuré, que les frères confessent tous leurs péchés avec confiance. Si la foi des frères est digne et pure, aucun ennemi, même en surnombre, ne pourra les vaincre, car c'est Dieu lui-même qui marchera à leur côté.
De la discipline au campement
Autant votre âme doit être pure et libérée de toute souillure, autant votre milieu de vie doit être ordonné et bien tenu. Tout comme le frère supérieur l'exige au prieuré, que le campement soit gardé en ordre et que toute chose soit bien rangée. Les boucliers et les armes, tout particulièrement, ne doivent pas être éparpillés et laissés au sol dans le désordre. Les boucliers doivent être redressés et convenablement placés de façon à ce que la sainte croix peinte sur ces derniers soit toujours visible.
Lorsque le campement s'établit, que la première chose installée à la vue de tous soit l'étendard de l'ordre et qu'on le place de façon à ce qu'il flotte le plus haut possible et qu'il domine le campement, comme Dieu règne sur les hommes. Si l'étendard est la première chose que l'on déploie sur le campement, qu'il soit aussi la dernière chose que l'on retire en levant le camp.
Qu'on détermine, dans le campement, un endroit approprié pour la confession des frères. Il peut s'agir d'un tente si elle est suffisament vaste et tranquile, mais il peut s'agir par ailleurs d'un lieu extérieur, à l'écart des vas-et-viens, où les frères pourront se confesser dans l'intimité.
Que les frères s'entraident lors du montage et démontage des tentes et du rangement des bagages. Que personne ne travaille pour soi; mais que tous vos travaux se fassent en commun, avec plus d'empressement, de constance et de zèle que si chacun s'occupait exclusivement de ses propres affaires. La charité en effet, comme il est écrit, ne recherche pas ses intérêts; cela veut dire qu'elle fait passer ce qui est commun avant ce qui est personnel, et non ce qui est personnel avant ce qui est commun. Plus vous aurez souci du bien commun avant votre bien propre, plus vous découvrirez vos progrès. Dans l'usage de toutes ces choses nécessaires qui passent, que la prééminence soit à la charité, qui demeure.
De la discipline sur le champ de bataille
La première raison d'être de l'ordre est la protection des lieux saints et particulièrement le St-Sépulcre. Les impies et les blasphémateurs n'auront de cesse de vouloir ravir des mains des croyants ce qui appartient de droit à l'Église de Dieu. Nous devons donc en toute chose être prêts à lever les armes et à démontrer une discipline et une efficacité exemplaire sur le champ de bataille.
Pour cela, rendons grâce à Dieu de nous donner la force et la sagesse du saint chevalier et respectons en toutes circonstances les 5 précepts suivants:
1- Que tous les frères soient en tout temps attentifs aux ordres donnés par le Grand Prieur et obéhissent sans aucune hésitation.
2- Aucun frère ne doit prendre quelque initiative que ce soit (charger, se replier, etc.) sans en avoir reçu l'ordre
3- Lorsque le frère lieutenant mène l'ost à la bataille, tous doivent lui obéir comme s'il s'agissait du Grand Prieur lui-même.
4- Toute communication adressée au Grand Prieur doit est soumise au frère-lieutenant qui se chargera de transmettre le message selon la pertinence et les ciconstances
5- La formation de marche privilégiée est la colonne de 2, à moins que le Grand Prieur n'ait ordonné autrement. Les frères vont d'abord, avec le Grand Prieur en tête, suivis des chevaliers et finalement des autres laïcs de l'ordre.
Manquer à l'une ou l'autre de ces prescriptions constitue l'une des pires fautes que peut commettre un frère, car ce faisant il met en danger sa vie et celle de tous ses frères.
Par ailleurs, le Grand Prieur, dans sa fonction de chef miliataire de l'ordre, doit mettre à jour le Manuscrit de Guerre, qui décrit certaines stratégies et formations susceptibles d'être employées au combat ainsi que l'interprétation des principaux ordres sur le champ de bataille. Tous les frères doivent connaître ce manuscrit et en posséder une copie.
De la prière avant la bataille
La prière et la confession sont la nourriture de l'âme et lui rendent sa vigueur. Ainsi, que tous les frères prient avec ferveur avant chaque bataille et qu'ils confessent aussi tous leurs péchés. Car un soldat sans péché plait à Dieu et ainsi, s'il advenait qu'il meure en martyre au nom de l'Unique, son âme serait assurément élevée dans la gloire du Ciel.
Quand l'engagement avec les infidèles est imminent, que les frères s'agenouillent donc tous sur le champ de bataille et que le frère confesseur ou le Grand Prieur prononce un psaume suivi du Pater Noster. Puis, si cela n'a pu être fait au campement ou au prieuré, que les frères confessent tous leurs péchés avec confiance. Si la foi des frères est digne et pure, aucun ennemi, même en surnombre, ne pourra les vaincre, car c'est Dieu lui-même qui marchera à leur côté.
Dernière édition par Aldebert le Jeu 6 Mai - 13:53, édité 5 fois
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Re: La Règle de St-Denis - Première version
Aldebert Mer 3 Fév - 23:40
Les manquements à la règle
De la correction fraternelle
Si vous remarquez chez l'un d'entre vous le germe du péché par un manquement à la Règle ou d’autre façon, avertissez-le tout de suite, pour empêcher le progrès du mal et amener un amendement immédiat. Mais si après cet avertissement, ou un autre jour, vous le voyez recommencer, c'est comme un blessé à guérir qu'il convient de le dénoncer. Toutefois, prévenez d'abord un ou deux autres pour qu'on puisse le convaincre par le témoignage de deux ou trois et le punir ensuite avec la sévérité qui convient.
Ne vous taxez pas vous-même de malveillance, à dénoncer ainsi. Bien au contraire, seriez vous vraiment sans reproches, si vos frères, que votre dénonciation pourrait corriger, se trouvaient par votre silence abandonnés à leur perte? Cependant, avant d'en informer d'autres pour le confondre en ses dénégations, c'est d'abord au supérieur ou encore au Grand Prieur qu'il faut le signaler, si malgré l'avertissement déjà reçu il ne s'est pas soucié de s'amender. Le frère supérieur, selon la gravité de la faute, transférera ou non le cas au Grand Prieur. Ce dernier décidera enfin s’il convient de juger le frère devant le chapitre afin de servir d’exemple ou si une punition peut être appliquée sur-le-champ.
Les pénalités
Les pénalités appliquées sont fonction de la gravité du manquement que le frère a su exprimer en regard de la Règle. Les manquements se classent en 3 catégories, soit les manquements mineurs, majeurs et ultimes. La sévérité de la peine est aussi exprimée selon ces 3 niveaux, car tout péché doit être expié avec la même ampleur que le mal découlant de ce péché, afin que l'abomination soit chassée du coeur de l'homme.
Les manquements mineurs sont ceux qui démontrent que le péché a fait son nid dans le coeur du frère, sans toutefois l'avoir poussé à commettre un acte qui causera un tord apréciable à l'ordre et à ses oeuvres. Parmis ces manquements, on peut donner en exemple ceux-ci : garder le campement en désordre, omettre le benedicte avant le repas, faire preuve d'arrogance en public, blasphémer, ne pas tenir parole, etc.
Les manquements majeurs, quant à eux, sont si graves qu'ils peuvent potentiellement causer préjudice à l'ordre, à ses oeuvres, ou à la vie d'un frère ou d'un croyant. Par exemple, refuser d'aider un frère ou au croyant dans le besoin, refuser d'obéhir à un ordre de son supérieur hiérarchique, ne pas être prêt pour la bataille (retard, équipement hors d'usage, etc.), s'absenter du chapitre sans justification/permission spéciale, faire fi d'un ordre sur le champ de bataille, rompre l'un de ses voeux, etc.
Enfin, les manquement ultimes vont au-delà des manquements majeurs, car ils ne sont pas que potentiellement préjusdiciables pour l'ordre, ils ont effectivement causé des tords à l'ordre, à ses oeuvres ou porté atteinte à la vie d'un frère ou d'un croyant. Par exemple, la révélation d'informations secrètes en temps de guerre ayant causé l'échec d'une stratégie militaire, le refus d'obéhir à un ordre sur le champ de bataille causant la mort d'un frère, la fuite du champ de bataille ayant causé le massacre de bons croyants, etc. Bien sûr, certains manquements qui ont des conséquences plus difficilement évaluables, mais dont l'infâmie est extrêmement abominable, seront classées comme ultimes. L'abjuration de sa foi par peur de la mort ou toute autre raison en est certes une.
La pénalité mineure que choisira le frère supérieur ou le Grand Prieur doit permettre au frère de prendre un moment de réflexion et d'introspection afin qu'il réalise que le péché a commencé à germer en lui et que, par la prière ou par une bonne action, le péché soit chassé de son âme (ce que l'on appel l'abjuration du péché). Par exemple, réciter 50 pater noster à genou ou encore faire la vaisselle de 3 autres frères pour un repas sont de bons exemples de pénalités mineures.
Une pénalité majeure est toujours déterminée par le Grand Prieur, vue l'importance de la faute commise. Elle doit permettre d'atteindre 2 objectifs: l'abjuration du péché par la prière et la purification par la douleur physique. On cite ici quelques exemples de pénalités majeures: être mis au fer ou au carcan durant 6 heures en récitant des pater noster, effectuer un chemin de croix pied nu avec autoflagellation en récitant le psaume 51, etc.
La pénalité ultime, la plus grave et la plus infâmante, est jugée par le Grand Prieur et appliquée afin d'atteindre 3 objectifs: l'abjuration du péché par la prière, la purification par la douleur physique et enfin la reconnaissance du pécheur devant le peuple. Un frère reconnu coupable d'une faute ultime sera généralement flagellé en publique par un frère désigné, tout en récitant une prière ou un psaume de repentence. Il se vera ensuite retirer l'habit et la maison publiquement, de façon à ce que le pécheur soit reconnu par les gens du siècles et que son nom reste taché par la honte. Le frère vera ainsi la porte de l'ordre se refermer devant lui à tout jamais.
De la correction fraternelle
Si vous remarquez chez l'un d'entre vous le germe du péché par un manquement à la Règle ou d’autre façon, avertissez-le tout de suite, pour empêcher le progrès du mal et amener un amendement immédiat. Mais si après cet avertissement, ou un autre jour, vous le voyez recommencer, c'est comme un blessé à guérir qu'il convient de le dénoncer. Toutefois, prévenez d'abord un ou deux autres pour qu'on puisse le convaincre par le témoignage de deux ou trois et le punir ensuite avec la sévérité qui convient.
Ne vous taxez pas vous-même de malveillance, à dénoncer ainsi. Bien au contraire, seriez vous vraiment sans reproches, si vos frères, que votre dénonciation pourrait corriger, se trouvaient par votre silence abandonnés à leur perte? Cependant, avant d'en informer d'autres pour le confondre en ses dénégations, c'est d'abord au supérieur ou encore au Grand Prieur qu'il faut le signaler, si malgré l'avertissement déjà reçu il ne s'est pas soucié de s'amender. Le frère supérieur, selon la gravité de la faute, transférera ou non le cas au Grand Prieur. Ce dernier décidera enfin s’il convient de juger le frère devant le chapitre afin de servir d’exemple ou si une punition peut être appliquée sur-le-champ.
Les pénalités
Les pénalités appliquées sont fonction de la gravité du manquement que le frère a su exprimer en regard de la Règle. Les manquements se classent en 3 catégories, soit les manquements mineurs, majeurs et ultimes. La sévérité de la peine est aussi exprimée selon ces 3 niveaux, car tout péché doit être expié avec la même ampleur que le mal découlant de ce péché, afin que l'abomination soit chassée du coeur de l'homme.
Les manquements mineurs sont ceux qui démontrent que le péché a fait son nid dans le coeur du frère, sans toutefois l'avoir poussé à commettre un acte qui causera un tord apréciable à l'ordre et à ses oeuvres. Parmis ces manquements, on peut donner en exemple ceux-ci : garder le campement en désordre, omettre le benedicte avant le repas, faire preuve d'arrogance en public, blasphémer, ne pas tenir parole, etc.
Les manquements majeurs, quant à eux, sont si graves qu'ils peuvent potentiellement causer préjudice à l'ordre, à ses oeuvres, ou à la vie d'un frère ou d'un croyant. Par exemple, refuser d'aider un frère ou au croyant dans le besoin, refuser d'obéhir à un ordre de son supérieur hiérarchique, ne pas être prêt pour la bataille (retard, équipement hors d'usage, etc.), s'absenter du chapitre sans justification/permission spéciale, faire fi d'un ordre sur le champ de bataille, rompre l'un de ses voeux, etc.
Enfin, les manquement ultimes vont au-delà des manquements majeurs, car ils ne sont pas que potentiellement préjusdiciables pour l'ordre, ils ont effectivement causé des tords à l'ordre, à ses oeuvres ou porté atteinte à la vie d'un frère ou d'un croyant. Par exemple, la révélation d'informations secrètes en temps de guerre ayant causé l'échec d'une stratégie militaire, le refus d'obéhir à un ordre sur le champ de bataille causant la mort d'un frère, la fuite du champ de bataille ayant causé le massacre de bons croyants, etc. Bien sûr, certains manquements qui ont des conséquences plus difficilement évaluables, mais dont l'infâmie est extrêmement abominable, seront classées comme ultimes. L'abjuration de sa foi par peur de la mort ou toute autre raison en est certes une.
La pénalité mineure que choisira le frère supérieur ou le Grand Prieur doit permettre au frère de prendre un moment de réflexion et d'introspection afin qu'il réalise que le péché a commencé à germer en lui et que, par la prière ou par une bonne action, le péché soit chassé de son âme (ce que l'on appel l'abjuration du péché). Par exemple, réciter 50 pater noster à genou ou encore faire la vaisselle de 3 autres frères pour un repas sont de bons exemples de pénalités mineures.
Une pénalité majeure est toujours déterminée par le Grand Prieur, vue l'importance de la faute commise. Elle doit permettre d'atteindre 2 objectifs: l'abjuration du péché par la prière et la purification par la douleur physique. On cite ici quelques exemples de pénalités majeures: être mis au fer ou au carcan durant 6 heures en récitant des pater noster, effectuer un chemin de croix pied nu avec autoflagellation en récitant le psaume 51, etc.
La pénalité ultime, la plus grave et la plus infâmante, est jugée par le Grand Prieur et appliquée afin d'atteindre 3 objectifs: l'abjuration du péché par la prière, la purification par la douleur physique et enfin la reconnaissance du pécheur devant le peuple. Un frère reconnu coupable d'une faute ultime sera généralement flagellé en publique par un frère désigné, tout en récitant une prière ou un psaume de repentence. Il se vera ensuite retirer l'habit et la maison publiquement, de façon à ce que le pécheur soit reconnu par les gens du siècles et que son nom reste taché par la honte. Le frère vera ainsi la porte de l'ordre se refermer devant lui à tout jamais.
Dernière édition par Aldebert le Mer 28 Juil - 22:59, édité 5 fois
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Re: La Règle de St-Denis - Première version
Aldebert Mer 3 Fév - 23:43
Hiérarchie, statuts et responsabilités
Tous les statuts définis ci-dessous font l'objet d'une élection lors du Grand Chapitre annuel et sont donc attribués pour une période de 1 an. Advenant une démission, suspension ou le décès du frère ayant été élu, un chapitre extraordinaire sera tenu pour élire un nouveau frère au poste vacant.
Le Grand Prieur
Le Grand Prieur est la figure de proue de l'ordre et portent de lourdes responsabilités. Il guide l'ordre d'une main de fer de façon à ce que les objectifs définis dans la Règle soient atteints et ce dans le respect des valeurs et traditions de la Vraie Foi. Le Grand Prieur possède un pouvoir décisionnel absolu à tout point de vue (politique, administratif, militaire et spirituel). Il n'est redevable qu'au Grand Théocrate.
Le frère confesseur
Le frère confesseur possède une responsabilité liturgique particulière. Il préside généralement seul ou avec le Grand Prieur les offices réguliers, les cérémonies d'adoubement ou les cérémonies de réception de nouveaux frères. Il est responsable des prières d'ouverture lorsque le chapitre des frères se réunit. Il reçoit les frères, les chevaliers et les familiers en confession. Il participe aussi dans l'administration des châtiments pour les frères ayant violés la Règle ou pour les chevaliers ou familiers ayant agi de façon répréhensible. Redevable au Grand Prieur, le frère confesseur a autorité sur les autres frères de l'ordre, sauf sur le champ de bataille ou il devient alors subordonné au frère lieutenant.
Le frère lieutenant
Le frère lieutenant est particulièrement impliqué au niveau militaire. Il assiste le Grand Prieur sur le champ de bataille et veille à ce que les ordres de celui-ci soient respectés. En ces circonstances, il a autorité sur tous les autres frères de l'ordre autres que le Grand Prieur lui-même. Il assure une communication efficace avec les guildes alliées et transmet les messages du Grand Prieur. Advenant le cas ou le Grand Prieur tomberait sur le champ de bataille, que Dieu nous en garde, le frère lieutenant prend le commandement de l'ost. Le frère lieutenant participe à tous les entraînements militaires. Il accompagne généralement le Grand Prieur lors des conseils de guerre précédant les batailles de grande envergure.
Le frère trésorier
Le frère trésorier reçoit les sommes d'argent perçues au nom de l'ordre ainsi que tout autre bien matériels transigés et les sécurisent dans le trésor de l'ordre ou comme cela convient. Il tient un livre contenant tous les avoirs, dettes, revenus et dépenses de l'ordre et doit en faire rapport sur une base régulière (généralement à tous les 3 mois) au Grand Prieur. Si des terres ou autre bien de grande valeur doivent être acquis ou mis en vente, le frère trésorier conseille le Grand Prieur afin que ce dernier puisse prendre une décision éclairée. Il accompagne habituellement le Grand Prieur si ce dernier doit mener des négociations d'ordre économique avec les gens du siècle. Le frère trésorier doit prendre soin à ne pas laisser son âme se souiller par l'argent qui est un moyen de corruption privilégié pour le Mal en ce monde. Il se confesse donc 2 fois plus souvent que les autres frères.
Les frères supérieurs
Le frère supérieur est un frère choisi parmis les membres de sa communauté lorsqu'un prieuré ou un abbaye est fondé. Il voit à ce que la Règle soit respectée dans sa communauté et gère les biens de l'ordre au prieuré. Il s'assure que les besoins des frères soient comblés et dirrigent les oeuvres de l'ordre dans sa région. Le frère supérieur a autorité sur les frères de son prieuré et doit les dirriger avec amour et justice. Il doit aussi être un modèle de piété et d'honneur parmi les siens.
Les laïcs
Les chevaliers du St-Sépulcre
Constitués principalement de chevaliers croisés ayant fait le pèlerinage en Terre Sainte, les chevaliers laïcs de l’Ordre du St-Sépulcre ont reçu l’adoubement liturgique en un endroit sacré de la Terre Sainte (tel que le sanctuaire d’Al Saour Asif) par les frères de l’ordre. Il vouent leur vie à servir l’ordre et font donc vœux d’obéissance, sans toutefois prononcer les vœux de pauvreté et de chasteté que seuls les frères sont tenus de prononcer. Puisqu’ils doivent servir l’ordre dans la protection militaire des lieux saints et des saintes reliques, ils sont choisis parmi la noblesse ou encore parmi l’élite de la chevalerie. Ils assistent et participent au Conseil de l’ordre, mais le chapitre est réservé aux frères.
Les affiliés ou familiers
Les affiliés demeurent dans l’entourage d’un lieu saint ou les frères du St-Sépulcre font leurs offices. Ils offrent l’aide qu’ils peuvent apporter et bénéficient de la protection militaire et spirituelle de l’ordre. Parmi eux on compte des paysans, artisans, marins, charpentiers, hommes d'armes et autres aventuriers et pèlerins installés en Terre Sainte. Les épouses et enfants des chevaliers laïcs forment une bonne partie des affiliés qui suivent l’ordre. Les plus sages et les plus valeureux d’entre eux sont généralement invités lorsque l’ordre se réunit en Conseil.
Tous les statuts définis ci-dessous font l'objet d'une élection lors du Grand Chapitre annuel et sont donc attribués pour une période de 1 an. Advenant une démission, suspension ou le décès du frère ayant été élu, un chapitre extraordinaire sera tenu pour élire un nouveau frère au poste vacant.
Le Grand Prieur
Le Grand Prieur est la figure de proue de l'ordre et portent de lourdes responsabilités. Il guide l'ordre d'une main de fer de façon à ce que les objectifs définis dans la Règle soient atteints et ce dans le respect des valeurs et traditions de la Vraie Foi. Le Grand Prieur possède un pouvoir décisionnel absolu à tout point de vue (politique, administratif, militaire et spirituel). Il n'est redevable qu'au Grand Théocrate.
Le frère confesseur
Le frère confesseur possède une responsabilité liturgique particulière. Il préside généralement seul ou avec le Grand Prieur les offices réguliers, les cérémonies d'adoubement ou les cérémonies de réception de nouveaux frères. Il est responsable des prières d'ouverture lorsque le chapitre des frères se réunit. Il reçoit les frères, les chevaliers et les familiers en confession. Il participe aussi dans l'administration des châtiments pour les frères ayant violés la Règle ou pour les chevaliers ou familiers ayant agi de façon répréhensible. Redevable au Grand Prieur, le frère confesseur a autorité sur les autres frères de l'ordre, sauf sur le champ de bataille ou il devient alors subordonné au frère lieutenant.
Le frère lieutenant
Le frère lieutenant est particulièrement impliqué au niveau militaire. Il assiste le Grand Prieur sur le champ de bataille et veille à ce que les ordres de celui-ci soient respectés. En ces circonstances, il a autorité sur tous les autres frères de l'ordre autres que le Grand Prieur lui-même. Il assure une communication efficace avec les guildes alliées et transmet les messages du Grand Prieur. Advenant le cas ou le Grand Prieur tomberait sur le champ de bataille, que Dieu nous en garde, le frère lieutenant prend le commandement de l'ost. Le frère lieutenant participe à tous les entraînements militaires. Il accompagne généralement le Grand Prieur lors des conseils de guerre précédant les batailles de grande envergure.
Le frère trésorier
Le frère trésorier reçoit les sommes d'argent perçues au nom de l'ordre ainsi que tout autre bien matériels transigés et les sécurisent dans le trésor de l'ordre ou comme cela convient. Il tient un livre contenant tous les avoirs, dettes, revenus et dépenses de l'ordre et doit en faire rapport sur une base régulière (généralement à tous les 3 mois) au Grand Prieur. Si des terres ou autre bien de grande valeur doivent être acquis ou mis en vente, le frère trésorier conseille le Grand Prieur afin que ce dernier puisse prendre une décision éclairée. Il accompagne habituellement le Grand Prieur si ce dernier doit mener des négociations d'ordre économique avec les gens du siècle. Le frère trésorier doit prendre soin à ne pas laisser son âme se souiller par l'argent qui est un moyen de corruption privilégié pour le Mal en ce monde. Il se confesse donc 2 fois plus souvent que les autres frères.
Les frères supérieurs
Le frère supérieur est un frère choisi parmis les membres de sa communauté lorsqu'un prieuré ou un abbaye est fondé. Il voit à ce que la Règle soit respectée dans sa communauté et gère les biens de l'ordre au prieuré. Il s'assure que les besoins des frères soient comblés et dirrigent les oeuvres de l'ordre dans sa région. Le frère supérieur a autorité sur les frères de son prieuré et doit les dirriger avec amour et justice. Il doit aussi être un modèle de piété et d'honneur parmi les siens.
Les laïcs
Les chevaliers du St-Sépulcre
Constitués principalement de chevaliers croisés ayant fait le pèlerinage en Terre Sainte, les chevaliers laïcs de l’Ordre du St-Sépulcre ont reçu l’adoubement liturgique en un endroit sacré de la Terre Sainte (tel que le sanctuaire d’Al Saour Asif) par les frères de l’ordre. Il vouent leur vie à servir l’ordre et font donc vœux d’obéissance, sans toutefois prononcer les vœux de pauvreté et de chasteté que seuls les frères sont tenus de prononcer. Puisqu’ils doivent servir l’ordre dans la protection militaire des lieux saints et des saintes reliques, ils sont choisis parmi la noblesse ou encore parmi l’élite de la chevalerie. Ils assistent et participent au Conseil de l’ordre, mais le chapitre est réservé aux frères.
Les affiliés ou familiers
Les affiliés demeurent dans l’entourage d’un lieu saint ou les frères du St-Sépulcre font leurs offices. Ils offrent l’aide qu’ils peuvent apporter et bénéficient de la protection militaire et spirituelle de l’ordre. Parmi eux on compte des paysans, artisans, marins, charpentiers, hommes d'armes et autres aventuriers et pèlerins installés en Terre Sainte. Les épouses et enfants des chevaliers laïcs forment une bonne partie des affiliés qui suivent l’ordre. Les plus sages et les plus valeureux d’entre eux sont généralement invités lorsque l’ordre se réunit en Conseil.
Dernière édition par Feu Aldebert de Roiville le Mar 31 Mai - 23:45, édité 2 fois
Aldebert- Messages : 557
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: La Règle de St-Denis - Première version
Aldebert Mer 28 Juil - 23:07
up! C'est la version qui sera utilisée cette année... Commentaires appréciés. Merci!
Aldebert- Messages : 557
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: La Règle de St-Denis - Première version
Édouard de Bourgogne Mar 31 Mai - 20:58
Je propose qu'on change ''familier'' pour ''homme d'armes''.
Édouard de Bourgogne- Messages : 147
Date d'inscription : 24/01/2010
Re: La Règle de St-Denis - Première version
Aldebert Mar 31 Mai - 23:04
Définition du mot familier, nom masculin : "Personne qui fréquente habituellement un lieu, une personne. Ex Un familier de la famille."
Tous les familiers du St-Sépulcre ne sont pas des hommes d'armes (ce peut être des paysans, des marins, des archers, des commerçants)... On ne peut donc pas utiliser ce terme. L'alternative serait "affiliés" plutôt que familiers... Mais le terme "familiers" est utilisé dans plusieurs sources que j'ai trouvées. À savoir s'il était utilisé à l'époque, je n'en sais rien.
À lire: http://nonnobisdominenonnobissednominituodagloriam.unblog.fr/2007/04/17/memento-du-chevalier-de-lordre-du-saint-sepulcre-de-jerusalem/
En voici un extrait:
1.3. Une réalité : la noblesse européenne se fait adouber auprès du Tombeau.
Les nobles croisés fixés dans le royaume latin de Jérusalem organisent un système féodal calqué sur ce qui existe en Europe et en France plus particulièrement, même type d'administration et mêmes règles de conduite. Il est certain que l'adoubement liturgique est pratiqué dans cette société comme elle l'est en Europe. Dès l'installation du royaume franc, il est très vraisemblable que de jeunes nobles soient armés chevalier dans l'église du Saint-Sépulcre, près du Tombeau. Cette pratique a sa part dans l'installation de la " légende " d'un corps armée gardien du Tombeau, alors que ce ne sont que des soldats nobles adoubés pour le service des rois de Jérusalem et la défense du royaume. La confusion que de nombreux historiens ont faite entre les différents groupes de familiers du Saint-Sépulcre vivant près des chanoines et les chevaliers adoubés sur le tombeau du Christ, leur a permis de désigner Godefroy de Bouillon comme fondateur d'un ordre de chevalerie en vue d'assurer la défense du Saint-Sépulcre qui d'ailleurs pendant cette période n'est plus directement menacé. La confusion a été entretenue par le souvenir des chevaliers adoubés auprès du sépulcre qui se groupent en France en confrérie.
Tous les familiers du St-Sépulcre ne sont pas des hommes d'armes (ce peut être des paysans, des marins, des archers, des commerçants)... On ne peut donc pas utiliser ce terme. L'alternative serait "affiliés" plutôt que familiers... Mais le terme "familiers" est utilisé dans plusieurs sources que j'ai trouvées. À savoir s'il était utilisé à l'époque, je n'en sais rien.
À lire: http://nonnobisdominenonnobissednominituodagloriam.unblog.fr/2007/04/17/memento-du-chevalier-de-lordre-du-saint-sepulcre-de-jerusalem/
En voici un extrait:
1.3. Une réalité : la noblesse européenne se fait adouber auprès du Tombeau.
Les nobles croisés fixés dans le royaume latin de Jérusalem organisent un système féodal calqué sur ce qui existe en Europe et en France plus particulièrement, même type d'administration et mêmes règles de conduite. Il est certain que l'adoubement liturgique est pratiqué dans cette société comme elle l'est en Europe. Dès l'installation du royaume franc, il est très vraisemblable que de jeunes nobles soient armés chevalier dans l'église du Saint-Sépulcre, près du Tombeau. Cette pratique a sa part dans l'installation de la " légende " d'un corps armée gardien du Tombeau, alors que ce ne sont que des soldats nobles adoubés pour le service des rois de Jérusalem et la défense du royaume. La confusion que de nombreux historiens ont faite entre les différents groupes de familiers du Saint-Sépulcre vivant près des chanoines et les chevaliers adoubés sur le tombeau du Christ, leur a permis de désigner Godefroy de Bouillon comme fondateur d'un ordre de chevalerie en vue d'assurer la défense du Saint-Sépulcre qui d'ailleurs pendant cette période n'est plus directement menacé. La confusion a été entretenue par le souvenir des chevaliers adoubés auprès du sépulcre qui se groupent en France en confrérie.
Aldebert- Messages : 557
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: La Règle de St-Denis - Première version
Édouard de Bourgogne Mar 31 Mai - 23:10
lorsqu'on parle de familier, la plupart du temps c'est relié soit à un animal de compagnie ou soit un terme utilisé dans l'univers de Donjon-Dragon. C'est pourquoi j'ai proposé homme d'armes. Et même si tous les familiers ne sont pas des hommes d'armes, pour Bico c'est le cas...car tous nos ''familiers'' sont des hommes d'armes.
Édouard de Bourgogne- Messages : 147
Date d'inscription : 24/01/2010
Re: La Règle de St-Denis - Première version
Aldebert Mar 31 Mai - 23:22
On est justement pas dans Donjons et Dragon... En passant, c'est un anglicisme que d'utiliser "familier" en référence à un animal de compagnie. Ça vient de "familiar" en anglais et ça a été librement traduit en français par "familier". En français, ce mot n'a rien à voir avec un animal. Les traducteur de D&D ont juste été trop cons pour utiliser "animal de compagnie", c'était plus facile prendre "familier".
Par ailleurs, tous nos familiers ne seront surement pas toujours des hommes d'armes. Si vous vous faites des blondes ou que des nouveaux amènent leurs copines et qui ne sont pas combattantes, elles deviendront peut-être des familiers ou affiliées si vous préférez.
Je crois que "affilié du St-Sépulcre" décrit exactement ce que sont ces gens.
Définition du verbe "affilier" : verbe transitif ; Joindre, inscrire à. Synonyme intégrer
Il s'agit en effet de gens qui se joignent à l'ordre pour bénéficier de la liturgie et de la protection sans être des membres qui préparent les offices. Ils s'intègrent à l'ordre pour la prière et offrent leur talents en contrepartie.
Par ailleurs, tous nos familiers ne seront surement pas toujours des hommes d'armes. Si vous vous faites des blondes ou que des nouveaux amènent leurs copines et qui ne sont pas combattantes, elles deviendront peut-être des familiers ou affiliées si vous préférez.
Je crois que "affilié du St-Sépulcre" décrit exactement ce que sont ces gens.
Définition du verbe "affilier" : verbe transitif ; Joindre, inscrire à. Synonyme intégrer
Il s'agit en effet de gens qui se joignent à l'ordre pour bénéficier de la liturgie et de la protection sans être des membres qui préparent les offices. Ils s'intègrent à l'ordre pour la prière et offrent leur talents en contrepartie.
Dernière édition par Feu Aldebert de Roiville le Mar 31 Mai - 23:28, édité 1 fois
Aldebert- Messages : 557
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: La Règle de St-Denis - Première version
Édouard de Bourgogne Mar 31 Mai - 23:24
on sort les gros termes gramaticaux 
héhéh
Alors pour les ''familiers'' combatant : Homme d'armes et pour les ''familiers'' non-combatant : Affilié
PS : Je sais qu'on est pas dans donjon-dragon
héhéhAlors pour les ''familiers'' combatant : Homme d'armes et pour les ''familiers'' non-combatant : Affilié
PS : Je sais qu'on est pas dans donjon-dragon
Édouard de Bourgogne- Messages : 147
Date d'inscription : 24/01/2010
Re: La Règle de St-Denis - Première version
Guillaume de Gisors Mar 31 Mai - 23:28
Est-ce qu'on pourrais utiliser le terme "suivant" alors?
Personnelement, je ne suis pas grand fan du terme "familier" et je ne crois pas que je serais content que cela fasse parti de l'appelation de mon personnage. C'est pourquoi, j'essaie de trouver une solution...
Est-ce qu'on pourrais utiliser le terme "suivant", ou "familier" si on ne trouve pas mieux, lorsque l'on parle de l'ensemble des "familiers", et utiliser le terme "homme d'arme" lorsqu'on parle de ceux qui sont "combat ready"?
EDIT : J'aime bien "affiliers"
Personnelement, je ne suis pas grand fan du terme "familier" et je ne crois pas que je serais content que cela fasse parti de l'appelation de mon personnage. C'est pourquoi, j'essaie de trouver une solution...
Est-ce qu'on pourrais utiliser le terme "suivant", ou "familier" si on ne trouve pas mieux, lorsque l'on parle de l'ensemble des "familiers", et utiliser le terme "homme d'arme" lorsqu'on parle de ceux qui sont "combat ready"?
EDIT : J'aime bien "affiliers"
Guillaume de Gisors- Messages : 149
Date d'inscription : 24/01/2010
Age : 35
Localisation : Québec
Re: La Règle de St-Denis - Première version
Aldebert Mar 31 Mai - 23:39
Jo, tu peux les appeler hommes d'armes si tu veux. L'idée est de structurer l'ordre sur une certaine hiérarchie spirituelle et aussi militaire.
D'abord les frères chevaliers : ils sont au sommet car ils sont à la fois hommes de guerre et spirituels;
Ensuite les chevaliers laïcs : hommes de guerre ayant été adoubés, mais n'ayant pas reçu le sacerdoce et ne suivant pas la Règle dans toute sa rigueur
Puis les affiliés (qu'ils soient hommes d'armes ou non): ni chevalier, ni moine... Des gueux bien intensionnés, bons croyants, dévoués pour l'ordre.
D'abord les frères chevaliers : ils sont au sommet car ils sont à la fois hommes de guerre et spirituels;
Ensuite les chevaliers laïcs : hommes de guerre ayant été adoubés, mais n'ayant pas reçu le sacerdoce et ne suivant pas la Règle dans toute sa rigueur
Puis les affiliés (qu'ils soient hommes d'armes ou non): ni chevalier, ni moine... Des gueux bien intensionnés, bons croyants, dévoués pour l'ordre.
Aldebert- Messages : 557
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: La Règle de St-Denis - Première version
Édouard de Bourgogne Mar 31 Mai - 23:40
Feu Aldebert de Roiville a écrit:Jo, tu peux les appeler hommes d'armes si tu veux. L'idée est de structurer l'ordre sur une certaine hiérarchie spirituelle et aussi militaire.
D'abord les frères chevaliers : ils sont au sommet car ils sont à la fois hommes de guerre et spirituels;
Ensuite les chevaliers laïcs : hommes de guerre ayant été adoubés, mais n'ayant pas reçu le sacerdoce et ne suivant pas la Règle dans toute sa rigueur
Puis les affiliés (qu'ils soient hommes d'armes ou non): ni chevalier, ni moine... Des gueux bien intensionnés, bons croyants, dévoués pour l'ordre.
c'est parfait pour moi alors.
Édouard de Bourgogne- Messages : 147
Date d'inscription : 24/01/2010
Aldebert- Messages : 557
Date d'inscription : 23/01/2010
Conrade du Saint-Sulpice- Messages : 64
Date d'inscription : 19/11/2010
Localisation : Sanctuaire d'Al Saoure Asif
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